Les différentes réalités
Je ne vous apprends rien si je vous dis que la plupart des humains sont enfermés dans leur corps mental qui tourne en roue libre, délaissant en partie alors le corps.
Sauf que si on se coupe de son corps, on se coupe de nos sensations, de la vie elle-même, et d’une partie de la réalité !
Ces 3 types de réalité peuvent être en discordance :
- la réalité du mental-ego-personnalité (qui peut engendrer des réactions physiques et énergétiques pas toujours plaisantes)
- la réalité du corps physique et ses émotions
- la réalité de l’âme / Être profond (accessible par le coeur qui permet une réelle prise de hauteur sur nos aspirations profondes et ce qui nous anime)
Il est intéressant de pouvoir sonder les 3 ! Sont-ils en intégrité les uns vis à vis des autres? Ou nous sentons-nous « fractionnés » par leur dissonance? Créant alors des tensions, maladie, résistances, douleurs, pincement… « ça coince »
Le corps ne ment jamais, et par lui passe toutes les émotions et répercussions énergétiques. Il est un super traducteur de l’Inconscient sous forme de maladie (mal-a-dit), douleurs, et autres symptômes.
Il est aussi la porte de l’Âme, via le coeur.
L’Âme agit toujours pour notre bien, même lorsque l’on vit des moments difficiles, voire désagréable, elle cherche toujours à mettre le projecteur sur une partie de nous blessée, pas ajustée.
Le mental peut se raconter toutes les histoires qu’il veut, s’il ne veut pas entendre ce que le corps et l’âme ont à lui dire, c’est la porte vers la maladie, l’accident, les mauvais choix, et autres événements désagréables que la vie peut nous proposer. Car la vie nous apporte toujours ce dont nous avons besoin pour grandir et guérir les parties souffrantes de notre Être.
Si vous vivez quelque chose de désagréable ou qui vous met en réactivité, posez-vous la question : « Qu’est ce que cette situation vient me raconter sur moi? »
Un mental qui parle très fort est un mental qui peut polluer la Vérité de ce qui est. Surtout si nous ne sommes pas en mesure de discerner la voix de la mémoire. Le mental ne se cale que sur ce qu’il connaît, ce qu’il a expérimenté, ne laissant pas toujours la place à l’inédit ! Ainsi, il nous enferme dans les mémoires du passé, et les projettent dans le futur sous forme de peurs et de doutes.
C’est un très bon allié dans certaines situation (merci à lui!), mais il doit rester au service du Soi, et non pas maître. Le maître, c’est nous.
C’est pourquoi, je vous conseille fortement des pratiques qui le dompte, qui le guérisse, ou qui le fasse taire.
- Cultivez la présence par la méditation (ne cherchez pas immédiatement à atteindre le stade de 0 pensées, mais plutôt, d’utiliser ce moment pour prendre conscience de votre corps, de votre souffle…)
- Pratiques corporelles : cela peut être du sport, se maquiller, jardiner, faire la cuisine, dessiner, peindre… peu importe la pratique, mais il y a des activités qui mettront votre mental en veille. Il est conseillé d’avoir ces pratiques régulières dans votre quotidien. Trouvez celle qui fonctionne le mieux chez vous !
- La réhabilitation et guérison des parties souffrantes et traumatiques de notre histoire : une réelle porte d’apaisement du mental (et du corps). Parce que vivre une vie plus alignée avec qui l’on est, laisse plus de place à l’Être profond qui prend les rennes et relaye le mental à sa juste place d’outil. Ce processus interne se fait naturellement, et nous devenons de plus en plus capable de prendre des décisions alignées à ce que l’on veut vraiment.
- Ancrage : tout au long de la journée, amusez-vous à revenir à votre corps : « comment son mes pieds? » « comment je me sens? »
Même s’il vient raconter beaucoup de choses de nous, de notre histoire, de nos blessures, un mental ça se dompte, ça s’apaise. Et comme on prend soin d’une maison, je vous conseille vivement de prendre soin de votre santé mentale.
Nous sommes pleinement responsables de ce que vous pensons, disons et faisons, et nous co-créons ainsi notre réalité, notre vie en chaque instant. Nous pouvons choisir d’être des victimes toute notre vie, mais nous pouvons aussi choisir d’être responsable en chaque instant sans nier la souffrance et les vécus douloureux.
Prenez soin de vous !